Une semaine fédérale en baie de Somme, ou en Val de Loire, c'est une semaine de vacances pour les mordus du TCC. Mais une semaine fédérale au pays de la dragée, c'est un peu moins dépaysant. Sur la route, je me suis entendu dire "Vous roulez à domicile..."
Pour autant, impensable de ne pas exposer les maillots du Club sur les routes de Meuse : la FFCT devait voir les cyclistes du TCC.
Nous sommes 13 au départ de Stenay, bientôt 14 avec l'apport d'un cycliste du sud de la France cueilli sur le bord de la route.
Un groupe de 4 TCCistes (habitués du groupe1) se détache, pour le circuit complet qui frôle les 180 kilomètres.
Les 9 autres, (groupe 2), optent pour une boucle de 140 kilomètres.
Pendant ce temps, deux autres maillots bleus partent de Verdun pour 130 kilomètres.
En chemin, ils vont retrouver, devinez qui ! Mihel R. l'infatigable, qui a pris racine à Verdun pour la semaine, et qui roule tous les jours.

Premier arrêt à Avioth.

 

 

Dans un paysage de prés et d’étangs, le village d’Avioth abrite l’un des plus prestigieux monuments de Lorraine : la basilique Notre-Dame.
Cette église à l’architecture harmonieuse et élégante, est véritablement une "cathédrale des champs". Consacrée Basilique en 1993, l’exceptionnel édifice fait l’objet d’un grand pèlerinage depuis 800 ans, le 16 juillet de chaque année. A l’origine, des bergers auraient découvert une statue miraculeuse de la Vierge, ce qui entraîna la construction au XIIème siècle d’une première église romane. Isolée dans la campagne, la vision de cet immense et majestueux monument est proprement saisissante. La visite révèle de nombreux trésors : verrières du XIVème, mobilier en pierre du XVème, une statuaire de grande qualité, des décors sculptés d’une grande richesse…
La façade sud présente un chef d’œuvre unique : un merveilleux petit monument appelé "Recevresse", une véritable dentelle de pierre, destiné à recevoir les offrandes des pèlerins.

Entrer dans cette citadelle par le pont-levis et le porche voûté, ça se mérite:
il faut gravir toute la butte qui mène à Montmédy-Haut,
et le pourcentage est assez conséquent.

 

 

On ressort de la citadelle de Montmédy.

Considérée comme un des plus importants ouvrages militaires du Nord-Est de la France, la citadelle de Montmédy, construite sous le règne de Charles Quint en 1545, est située sur la partie haute de la ville.
Tournée contre la France, elle faisait à l’époque partie des Pays-Bas espagnols.
La France se l’approprie en 1657. Sitôt la citadelle prise, Vauban se charge de la modifier. Il surélève les murailles, creuse les fossés et consolide les fortifications extérieures.
Après 1870, on aménage des casemates pour démultiplier le nombre de militaires présents dans la citadelle.

 

Petite photo sur le pont au dessus des douves,
avant de prende la descente fort raide et toute pleine de gravillons
un peu dangereux.

En sortant de Louppy sur Loison:
vue sur la campagne
et l'imposant château du village.

 >>>> Précisions sur le château de Louppy

Robert S. ne pouvait pas manquer
le passage à Louppy,
son village natal.

Village petit, mais homme grand.

Encore quelques kilomètres, et ce sera la pause déjeuner à Damvillers,
au mileu de centaines (de milliers) de vélos
qui ont investi tout le coeur du village.

 

 

Après Consenvoye et Gercourt,
on quitte la grand'route pour bifurquer à droite vers Septsarges :
belle bosse! 
et la rampe d'accès au monument de Montfaucon fait mal aux mollets! 

 

 

Repos salutaire sur les marches de Monftaucon.

Le troisième groupe a aussi fait une halte
devant le monument de Montfaucon.

 

 

 

Le monument américain de Montfaucon en Argonne commémore la participation de l'armée américaine à l'offensive Meuse-Argonne durant la Première Guerre Mondiale.
Inaugurée le 1er août 1937, cette colonne en granit massif est surmontée d'une statue représentant la Liberté.

A Romagne, on traverse le cimetière militaire américain
et ses milliers de tombes de sodats tombés au combat.

 

 

Le cimetière de Romagne couvre 52 hectares. C'est le cimetière où repose le plus grand nombre de militaires américains décédés en Europe, avec un total de 14 246 tombes. La plupart des soldats enterrés sont morts pendant l'offensive Meuse-Argonne durant la Première Guerre mondiale.

Arrêt au Bois des Caures.

Et discussion avec un cyclo trés documenté ( un historien ou un militaire)
sur la bataille qui s'y est déroulée en février 1916.

Dans la région de Verdun,
les souvenirs des combats sont omniprésents.

 

 

Le 21 février à 7 heures du matin, le bois des Caures est défendu par 1 200 hommes, sous le commandement du Lieutenant-colonel Émile Driant. L'armée allemande l'attaque avec l'équivalent de quatre régiments soutenus par 40 batteries d'artillerie lourde, sept batteries de campagne et 50 Minenwerfer (mortier de tranchée). On estime que 80 000 obus ont été déversés sur le bois - soit un secteur qui ne fait que 1300 mètres sur 800.
Les soldats français s'accrochent au terrain et contre-attaquent même pendant la nuit pour reprendre un terrain perdu et se battent jusqu'à la mort. Il n'y aura qu'un seul survivant.
Leur résistance héroïque a retardé de façon décisive la progression allemande.

Pause à Mont devant Sassey
et son incroyable église posée dans son écrin de verdure.

 

 

C'est une authentique église du XIe, fondée sur les ruines d'un sanctuaire celtique datant d'avant le VIe.

Elle a été bâtie dès le XIe par les dames chanoinesses d'Andenne (Belgique).
Construite sur le modèle architectural des cathédrales de style "Rhénane de Verdun et de Trèves", c'est un savant mélange d'art roman, de gothique et de Renaissance pour les parties les plus récentes.

Repos sur le Quai de Londres à Verdun.

 

A Stenay aussi, la journée du groupe 2 s'est teminée devant une bière, à l'ombre des arcades.
Les fauteuils en osier sont tellement plus confortables qu'une selle de vélo...

 

Magnifique journée.

Rendez-vous l'an prochain
à FLERS, dans l'Orne
où se déroulera la Semaine Fédérale 2011

Revoir les parcours de la semaine fédérale 2010 dans notre région.

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